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Taxation des plus-values: le cauchemar et ma complexité

La taxation des plus-values suscite une confusion notable, notamment en raison de sa complexité.

Les banques, chargées de calculer compte par compte le solde net des plus-values et moins-values, prélèveront une taxe de 10 % sur les plus-values nettes, si elles existent.

Le contribuable a alors deux options : autoriser la banque à effectuer ce prélèvement automatique ou opter pour une déclaration manuelle dans sa déclaration de revenus.

Cette seconde option peut être préférable dans certains cas, par exemple pour bénéficier de l’abattement de 10 000 euros sur la base imposable des plus-values eT/ou pour compenser des moins-values réalisées sur un autre compte-titre, que ce soit auprès du même établissement bancaire ou d’un autre. Cette gestion au cas par cas rend le processus particulièrement ardu.

L’abattement de 10 000 euros, souvent mal compris, est une déduction appliquée à la base imposable des plus-values, ce qui, avec un taux d’imposition de 10 %, réduit l’impôt de 1 000 euros au maximum.

Cet avantage sera peu attractif pour de nombreux contribuables, car il n’est effectif qu’au moment de la déclaration, soit avec un décalage de deux ans.

Ce mécanisme, loin de simplifier la fiscalité, complique les démarches et contredit les promesses de baisse d’impôts. À quatre ans de la fin de la législature, la perspective d’une simplification fiscale semble encore lointaine, laissant présager d’autres défis pour les contribuables.

Et la législature n’est pas terminée.

Encore quatre ans…

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