​Voilà ce qu’on lit dans Le Soir concernant la position de Vooruit pour taxer les plus-values.

Je me pose la question de la compétence de ce parti qui semble ne rien comprendre à l’économie de marché et à la nécessité d’investir du capital à risque dans l’économie alors que le pays vit un CHOC majeur de désindustrialisation.

La bourse de Bruxelles est désertée depuis 2 ans : c’est donc bien pour Vooruit ?

Et puis je pose une autre question : est-ce qu’un petit parti peut imposer sa logique à l’ensemble de l’économie belge?

La question mérite d’être posée. Et la réponse est négative.

Je suis loin d’être un néolibéral mais à un moment : il faut ramener des gens compétents et instruits dans le projet du pays.

Je cite :

"Un autre amendement de Vooruit, cette fois sur la taxation des plus-values (sur actions, obligations, Sicav…), au cœur des négociations, donne à voir des socialistes flamands là aussi revendicatifs. Dans l’amendement sous nos yeux, ils ont barré entièrement le texte de Bart De Wever où il était question d’imposer les plus-values seulement à partir d’un gain égal à 10.000 euros. On lisait aussi : « Cela, afin que les petits investissements ne tombent pas dans le champ d’application de la mesure. » Il était question encore, toujours dans ce texte du formateur, d’exonérer les plus-values dont le montant était réinvesti rapidement dans l’économie, ou encore les plus-values réalisées avant une chute de la valeur en bourse, aussi de tenir compte, dans le ciblage des plus-values à imposer, de l’évolution de l’inflation. Exit donc tout cela. L’amendement de Vooruit élimine le texte dans son ensemble, avec lui, la limite des 10.000 euros et les mesures de modération prévues derrière."