Selon la dernière enquête de Partena Professional, l’équilibre idéal pour les travailleurs serait de télétravailler 3 jours par semaine et de se rendre les 2 autres jours au bureau. Cet équilibre doit bien entendu être le résultat d’un accord commun entre l’employeur et le travailleur. La flexibilité s’impose de plus en plus comme un facteur important pour les travailleurs. L’enjeu est de trouver le bon équilibre entre le présentiel et le distanciel. C’est pourquoi de plus en plus de PME adoptent une politique de télétravail structurel pour assurer leur compétitivité sur le marché de l’emploi
3 jours de télétravail par semaine, c’est l’équilibre que souhaiterait une majorité de travailleurs selon Partena Professional. Ces derniers souhaitent néanmoins concilier télétravail et travail collaboratif en présentiel afin de maintenir un lien social sur leur lieu de travail.
Dans une situation de pénurie de talents suite à la crise du Covid, les PME cherchent de plus en plus à s’adapter à la demande de flexibilité de leurs travailleurs. Cela se traduit de plus en plus dans les conditions mentionnées dans les offres d’emploi. « Le télétravail représente aujourd'hui un élément décisif dans le package proposé aux travailleur. Il permet d’être beaucoup plus compétitif sur le marché du travail. A salaire supérieur ou égal, le candidat préfèrera le package où on lui propose de la flexibilité et la possibilité de télétravailler. » confirme Françoise Boulanger, Senior HR Consultant chez Partena Professional.
Le défi est maintenant d’ordre organisationnel et réside dans la mise en place du travail hybride. « Maintenant que les travailleurs reviennent toutes les semaines au bureau, les entreprises doivent faire face au défi de trouver une organisation optimale pour le travail hybride. Afin que la transition se fasse de manière optimale, il est capital d’adopter une approche stratégique en entamant une réflexion sur le télétravail et en développant une politique en la matière » explique Françoise Boulanger.
La sensibilisation des travailleurs et des organisations reste un challenge, d’autant que le télétravail présente certains risques. Hiérarchiques, d’abord, puisque les travailleurs pourraient craindre un contrôle plus important du manager ou, a contrario, un suivi moindre. Les risques peuvent également être d’ordre organisationnel : pas d’objectifs ni de règles précis, perte de cohésion, esprit d’équipe en berne… Enfin, il ne faut pas négliger les facteurs environnementaux et sociaux. Le télétravail augmente en effet les risques sanitaires, car l’espace chez soi peut être moins adapté que sur le lieu de travail, mais expose également le travailleur à l’isolement et à certains troubles sociaux.
C’est pourquoi des chartes de télétravail constituent des outils efficaces pour les PME.
Selon Françoise Boulanger, « Les entreprises ayant opté pour une vision collaborative dans la mise en place de charte de télétravail obtiennent de bons résultats en termes de motivation et rétention des talents ».
Source: Partena Professionnel, 12 octobre 2021