La nouvelle législation sur le droit de vote des intérimaires aux élections sociales de 2020 augmente de 2,5 % le nombre d’électeurs dans les entreprises belges.
Un pourcentage que SD Worx a calculé sur la base de ses propres chiffres, maintenant que les listes électorales provisoires sont clôturées depuis le lundi 24 février à minuit. Sur environ 768 000 électeurs, un peu moins de 19 000 intérimaires ont le droit de vote. Pour l’ensemble de la Belgique, il pourrait s’agir de 30 000 électeurs supplémentaires.
SD Worx accompagne plus de 1 400 entreprises lors des élections sociales, ce qui équivaut à un peu moins de 3 000 procédures électorales. Cela représente en outre plus de 750 000 travailleurs (soit plus de la moitié des travailleurs des entreprises organisant des élections) qui pourront voter en mai 2020 pour l’élection de leurs représentants au sein du conseil d’entreprise et au sein du comité pour la prévention et la protection au travail.
Valérie t’Serstevens, managing consultant de SD Worx : « L’impact de la réforme a été difficile à évaluer à l’avance. Notre première analyse montre à présent que beaucoup d’intérimaires remplissent les conditions pour être autorisés à voter auprès de leur entreprise utilisatrice. Sur les quelque 768 000 électeurs que comptent nos clients, un peu moins de 19 000 sont des intérimaires ayant le droit de vote. »
« En 2016, il y avait près de 1,2 million d’électeurs en Belgique. SD Worx s’attend à un nombre plus important en 2020, surtout maintenant que les intérimaires sont également autorisés à voter. Comme c’est à l’œuvre qu’on voit l’artisan : nous devrons attendre les élections elles-mêmes pour savoir qui votera réellement. », conclut le spécialiste de SD Worx.
À la suite d’une initiative législative surprenante, il a été établi par la loi en 2019 que les intérimaires auraient le droit de vote dans l’entreprise où ils travaillent en tant qu’intérimaires lors des élections sociales de 2020. Pour ce faire, ils doivent remplir un certain nombre de conditions, comme travailler depuis suffisamment longtemps dans l’entreprise où ils veulent voter : un intérimaire doit avoir travaillé pour la même entreprise au cours des sept derniers mois soit 3 mois sans interruption, soit 65 jours calendaires distincts pour pouvoir obtenir le droit de vote. « Cela signifie que de nombreux intérimaires n'entreraient de toute façon pas en ligne de compte, étant donné le caractère souvent temporaire du travail intérimaire », conclut SD Worx.
Source : SD Worx