​L'échec plausible des prochains bons d'Etat

Les deux prochains bons d’État seront probablement des échecs, contrairement à celui qui fut lancé à la fin du mois d’août.

Raisons ?

  • Le premier bon d’État a drainé une grande partie des liquidités improductives.
  • Sa durée en faisait un substitut à un carnet d’épargne au sein duquel des sommes peuvent être conservées, sous forme d’encaisses de précaution, pendant un an.
  • De longues maturités posent indirectement la question de la solvabilité, ou plutôt de la stabilité institutionnelle du pays, eu égard aux élections de 2024.
  • De telles durées conduisent à rendre les nouveaux bons uniquement accessibles aux citoyens qui peuvent se permettre de se déposséder pendant de longues périodes, ce qui ne répond pas aux exigences de l’épargne populaire.
  • Le précompte mobilier n’est plus de 15 %, mais de 30 %.

Souscriptions ?

Donc, j’estime que ceux-ci ne pourraient, sauf surprises, conduire qu’à des souscriptions qui ne dépassent pas 2 milliards.

C’est dommage. Il aurait fallu lancer un bon à 3 ans, voire un bon à un an, à des conditions certes moins favorables que le précédent.

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