Les deux prochains bons d’État seront probablement des échecs, contrairement à celui qui fut lancé à la fin du mois d’août.
Raisons ?
Le premier bon d’État a drainé une grande partie des liquidités improductives.
Sa durée en faisait un substitut à un carnet d’épargne au sein duquel des sommes peuvent être conservées, sous forme d’encaisses de précaution, pendant un an.
De longues maturités posent indirectement la question de la solvabilité, ou plutôt de la stabilité institutionnelle du pays, eu égard aux élections de 2024.
De telles durées conduisent à rendre les nouveaux bons uniquement accessibles aux citoyens qui peuvent se permettre de se déposséder pendant de longues périodes, ce qui ne répond pas aux exigences de l’épargne populaire.