La mondialisation est fondée sur la liberté de circulation du capital, qu’on veut plus mobile que le travail. Mais c'est une fiction. Dans un monde frappé de protectionnisme, de souverainisme, qui est certain que les capitaux investis dans un autre pays seront rapatriables ?
Personne !
Et c’est le contraire qui se passera.
Croyez-vous que les investissements exigés par Trump aux États-Unis pourront paisiblement réaliser des plus-values et des dividendes, et être rapatriés, fortune faite, en Europe ?
Mais non.
Comme après les révolutions, les changements de régimes et d’empires, les capitaux naïvement investis à l’étranger sont engloutis dans le néant. Et les dividendes s’évaporent. C’est arrivé de tout temps. Des colonies à la révolution des oeillets au Portugal, en passant par les emprunts russes.
Et cela arrivera.
Evidemment.
Ce que les dirigeants d’entreprises ne comprennent pas, c’est que la mondialisation, c’est FINI.
F-I-N-I. Et pour illustrer cela, j’ai trouvé des dizaines d’actions de la mine d’or de Kilo-Moto, acquises par mon grand-père, décédé en 1973.
Un coupon fut détaché.
Le reste vaut le papier, c’est-à-dire rien.
Le capital n’est que qu’une promesse de papier