Selon une enquête menée par SD Worx en septembre 2023 auprès de 656 chefs d'entreprise de PME, une PME sur dix commencera à utiliser une prime collective ou individuelle en 2024.
Les objectifs individuels prédominent dans la rémunération variable. Les objectifs collectifs peuvent pourtant également donner lieu à une prime ou à un bonus. Huit PME sur dix s'en tiendront à la norme salariale actuelle de 0 % en 2024. Néanmoins, deux sur dix prévoient un budget pour les bonus, mais elles réfléchissent peu à la rémunération variable.
Plus d'un quart des PME ne connaissent pas encore suffisamment les instruments tels que la prime salariale CCT90 ou la prime bénéficiaire, qui sont liés à la réalisation d'objectifs collectifs.
Une PME sur dix commencera en 2024 avec la prime individuelle normale et une autre de ces dix (11 %) avec une prime collective, comme la prime bénéficiaire (6 %) et le bonus salarial CCT (5 %).
« Ces PME devraient commencer à travailler dessus au printemps », déclare Jordane Houdart, Consultante PME chez SD Worx. « Il y a encore du potentiel pour ceux qui veulent faire quelque chose de plus pour leurs travailleurs, en accord avec la norme salariale. Récompenser les résultats obtenus est clairement gagnant-gagnant : progrès sur des objectifs spécifiques et motivation accrue grâce à une belle récompense nette[1] »
La majorité des PME n'utilisent pas (encore) la rémunération variable dans le cadre de leur politique salariale. Plus d'un quart des PME reconnaissent également ne pas connaître (suffisamment) les différents instruments.
Une PME sur trois est convaincue de l'utilité de la rémunération variable, tant pour les profils commerciaux que pour les managers. Une sur trois y voit même un avantage pour tous. En second lieu, les PME pensent aux profils d'experts ou de consultants, mais une sur cinq les trouve même utiles pour les profils techniques et d'assistance.
Près de la moitié des PME n'utilisent que des objectifs individuels pour la rémunération variable. Un autre quart combine des objectifs individuels avec des objectifs collectifs, ce qui fait qu'environ 70 % des PME utilisent au moins des objectifs individuels ou une combinaison de ces deux types d'objectifs.
Jordane Houdart de SD Worx : « Un employeur de PME peut tirer le meilleur parti d'une combinaison des deux : avec des objectifs au niveau de l'entreprise pour obtenir l'adhésion de tous et des objectifs individuels liés au travail pour l'appréciation individuelle. Il ne s'agit pas seulement d'objectifs financiers tels que le chiffre d'affaires, mais aussi, par exemple, de l'introduction de nouveaux clients, de la réduction du coût du matériel roulant. »
[1] Plus d'informations :SD Worx | Optimisation du bonus: Rendre le bonus le plus attractif possible