Une PME wallonne sur cinq prévoit des licenciements au cours du troisième trimestre

Les intentions de licenciement des PME devraient rester stables au troisième trimestre à Bruxelles et en Flandre. En Wallonie, les intentions ont doublé par rapport au trimestre précédent : une PME sur cinq envisage la possibilité de licencier. Les projets de recrutement évoluent de manière légèrement positive, sauf à Bruxelles et dans les secteurs de l'industrie et de la construction. Ces secteurs sont également ceux où les intentions d'embauche sont les plus faibles. La toute dernière enquête de SD Worx réalisée en juin 2023 auprès de 481 chefs d'entreprise de PME donne une image double de l'évolution de l'emploi dans les PME par rapport aux trimestres précédents.


Les intentions de licenciement restent stables, sauf dans les PME wallonnes

Sébastien Dufour, conseiller PME chez SD Worx : « Les intentions de licenciement ont à nouveau augmenté pour atteindre 14 % dans les PME belges. C'est surtout le cas dans les PME wallonnes, où les intentions de licenciement passent de 10 % (mars 2023) à 20 % (juin 2023). Les PME wallonnes se montrent donc moins optimistes en ce qui concerne l'évolution de l'emploi. Les PME bruxelloises sont celles qui envisagent le moins de licencier au troisième trimestre : avec 6 % d'intentions seulement. En Flandre, le chiffre est de 11 %, soit le même qu'au trimestre précédent. Ce sont principalement les PME dans les secteurs de l'industrie et de la construction ainsi que les grandes PME qui envisagent des licenciements. »


Les PME bruxelloises ont les intentions de recrutement les plus faibles, celles du Brabant flamand les plus élevées

Sébastien Dufour, conseiller PME chez SD Worx : « Les PME des secteurs de l’industrie et de la construction en particulier se distinguent par des intentions de recrutement plus faibles et des intentions de licenciement plus élevées. Seule une PME sur cinq (21 %) recrutera au cours du troisième trimestre. Ce chiffre contraste avec les 40 % d’intentions de recrutement dans les PME du secteur des services. Ces ambitions sont donc à nouveau en hausse par rapport au trimestre précédent, bien qu'elles restent les plus faibles à Bruxelles (29 %). Pourtant, Bruxelles a davantage de postes vacants ouverts récemment que la Flandre (70 % contre 53 %). Au trimestre dernier, les PME bruxelloises affichaient l'une des intentions les plus élevées, à savoir 38 %. Il est donc logique que ces employeurs tentent de pourvoir ces postes vacants en premier. Les PME du Brabant flamand sont en tête : 58 % d'entre elles ont des ambitions de recrutement pour le début du mois d'octobre. »

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