Focus sur les principales nouveautés fiscales, au niveau des normes réglementaires et autres circulaires et décisions administratives de l’année 2024 (en particulier durant les mois d’octobre et novembre).
Les négociations ont repris concernant la formation de la future coalition. Rappelons quelques enjeux fiscaux important des discussions en cours :
Ces points resteraient à l’ordre du jour.
Notons qu’une suppression de la tranche de 50% serait envisagée.
Une déduction spéciale pour indépendants pourrait être instaurée. Elle serait forfaitaire et correspondrait à 10% des bénéfices / avantages annuels de l’indépendant avec un maximum de 10.000€.
Dans le cadre de la nouvelle version de la « super note », le formateur B. De Wever s’intéresserait aux multipropriétaires fonciers. Parmi les mesures envisagées :
Le logement principal du contribuable resterait quant à lui exonéré de ces impôts.
La taxation des plus-values réalisées sur les actifs financiers resterait d’actualité (pour rappel, il s’agit d’un des sujets qui avait sonné le glas des négociations du futur gouvernement fin août).
Certains changement seraient toutefois envisagés par rapport à la version initiale :
Les points suivants seraient maintenus :
L’articulation de cette nouvelle taxe avec la taxation des plus-values à 33% lorsque l’opération s’inscrit dans le cadre de la gestion « anormale » du patrimoine privé (certains éléments laissent entrevoir un cumul…).
Le mécanisme des options sur actions pourrait être rendu moins favorable sur le plan fiscal à partir de 2025.
Ainsi, une cotisation complémentaire de solidarité pourrait être due par les bénéficiaires.
Pour rappel, lors d’une donation mobilière, aucun impôt n’est dû en Flandre si les parties décident de ne pas enregistrer la donation et si le donateur ne décède pas dans les 3 années suivant la donation.
En cas de décès dans cet intervalle, les personnes gratifiées seront redevables des droits de succession sur les biens reçus.
Pour les donations réalisées après le 1er janvier 2025, ce délai passera 5 ans.
Les candidats-donateurs souhaitant profiter de l’actuel délai de trois ans sont donc encouragés à réaliser leur donation en 2024.
Pour rappel, lorsqu’un bien immeuble a été acquis à titre onéreux de manière scindée ou que des titres et placements ont été immatriculés de manière scindée entre le défunt (pour l’usufruit) et un héritier (pour la nue-propriété), ce bien ou ces titres/placements sont réputés fictivement faire partie de la succession et être attribués à titre de legs à l’hériter concerné (« legs fictif »).
Des droits de succession sont ainsi dus.
Il s’agit de la problématique des « achats ou immatriculations scindée(s) ».
L’héritier peut écarter la fiction ci-dessus en démontrant que l’acquisition en démembrement « ne déguise pas une libéralité au profit du tiers ».
Cette preuve peut par exemple constituer en la preuve d’une donation préalable des fonds ayant permis l’acquisition du bien ou des titres.
VLABEL vient récemment de mettre à jour sa précédente position en la matière (avis n° 20067 du 11 octobre 2024, publié le 23 octobre 2024).
VALBEL précise notamment, en ce qui concerne les actions d’une société simple, qu’une immatriculation scindée peut notamment découler :
La preuve que l’acquisition en démembrement « ne déguise pas une libéralité au profit du tiers » devra ainsi exister avant ces mentions pour renverser la présomption de legs fictifs.
La position de VLABEL traite également du sort des fruits liés au bien / aux titres acquis de manière scindée, ainsi que du cas où le bien / les titres sont vendus et remployés dans un autre bien / des autres titres démembrés, etc.
Certaines circulaires ont été publiées depuis notre dernière contribution (voir ici). Il s’agit des circulaires suivantes :