Dans le cadre du conclave budgétaire, le Ministre de l’Economie Willy BORSUS a pu mobiliser 505 millions € afin de soutenir les entreprises confrontées de plein fouet à la crise énergétique.
Une enveloppe de 175 millions € a été dégagée en vue de mettre en place des aides directes à destination des entreprises impactées par la hausse brutale des prix énergétiques.
Les modalités sont les suivantes (par trimestre) :
L’aide sera octroyée pour le 4ème trimestre 2022 ainsi que pour le 1er trimestre 2023 en cas de prolongation du cadre temporaire.
Le pourcentage d’intervention se calcule sur base de la différence entre la facture de la période concernée (le trimestre) et le double de la facture de la période correspondante de l’année antérieure.
Exemple :
Facture trimestre 4 en 2021 : 3.000 € (pour la base de calcul, il faut faire 3.000 € X 2 = 6.000)
Facture trimestre 4 en 2022 : 10.000 €
Intervention est de 25 % de 4.000 € (10.000 -6.000), soit 1.000 €.
Les conditions pour l’octroi de l’aide sont les suivantes :
Le Gouvernement wallon a décidé également de soutenir la compétitivité de l’approvisionnement des installations industrielles les plus intensives en électricité. A cette fin, une enveloppe de 30 millions € a été prévue pour la mesure « compensation des coûts indirects » qui vise à octroyer une aide aux entreprises en compensation des coûts des émissions indirectes.
Des facilités de remboursement, prêts à taux réduits et garanties spécifiques sont également prévus afin de compléter les aides directes. La Wallonie a notifié à l’Europe un régime pour un montant de 300 millions €.
Catégorie | Intervention | Plafond | Conditions |
Entreprises non intensives énergétiquement au sens du cadre temporaire | 25% | 500.000 € | Baisse du résultat d’exploitation par rapport à la période de référence de l’année n-1 et mise en place d’un audit énergétique endéans les 3 ans |
Entreprises intensives énergétiquement (=lorsque l’achat de produits énergétiques atteint au moins 3 % de la valeur de la production) | 30% | 4 millions € | Coût admissible >= 50% de la perte d’exploitation. Intervention de maximum 80% de la perte d’exploitation dans la période concernée. |
Entreprises très intensives énergétiquement (par exemples : entreprises productrices d’aluminium, de fibres de verre, de pâte à papier, d’engrais ou d’hydrogène, de produits chimiques) | 35% | 7,5 millions € | Coût admissible >= 50% de la perte d’exploitation. Intervention maximum 80% de la perte d’exploitation dans la période concernée. |
Consulter le communiquer de presseSource : 1890