UCM et CBC Banque ont récemment sondé le niveau d’engagement des entreprises face à la transition durable. Malgré les contraintes et obstacles évoqués, les entreprises manifestent majoritairement l’envie de s’investir en matière de transition durable.
Le baromètre sur ‘La maturité des entreprises face à la transition durable’ vise à mieux appréhender la réalité de ces acteurs en matière de durabilité. UCM et CBC ont ainsi interrogé plusieurs centaines de clients-entrepreneurs wallons et bruxellois*. La transition durable est principalement perçue comme une opportunité pour la moitié des répondants. Pour la seconde moitié, il s’agit plutôt d’une contrainte mais qui, dans les faits, n’empêche pas l’implémentation d’actions en faveur de la durabilité.
De manière générale, 68% des entreprises sondées ont déjà commencé à intégrer des pratiques durables. Dans les mesures adoptées en termes de durabilité, l’accent est prioritairement mis sur le recyclage. Viennent ensuite l’énergie renouvelable et la réduction des consommations d’eau et de matière première. Il s’agit là de mesures relativement peu coûteuses et simples à mettre en place pour une entreprise. Les initiatives prises le sont essentiellement dans une logique de bon sens et de réalisation d’économies mais ne s’inscrivent pas forcément dans une politique de responsabilité sociétale de l’entreprise. Seules 8% des entreprises ayant déjà entrepris des actions l’ont fait dans le cadre d’une stratégie globale RSE.
Les actions prises en termes de durabilité s’inscrivent-elles dans une stratégie RSE globale ?
Parmi les enjeux liés à la transition durable, les principaux sujets de préoccupation des entreprises sont les contraintes administratives (7 entreprises sur 10) et la hausse des coûts énergétiques (1 entreprise sur 2). La mise en œuvre d’initiatives durables est quant à elle essentiellement freinée par les contraintes budgétaires et le manque de temps. Un tiers des entreprises éprouvent également des difficultés à identifier des actions adaptées et à trouver des aides financières. Les considérations budgétaires constituent par ailleurs un obstacle plus important encore auprès des entreprises percevant la transition durable comme une contrainte.
A l’inverse, les entreprises percevant la transition durable comme une opportunité dépassent la motivation économique de leurs démarches et investissent davantage dans la réponse aux attentes des parties prenantes et dans leur image de marque. Le baromètre révèle indéniablement un intérêt des entrepreneurs par rapport à la durabilité même si la thématique et ses contours semblent encore assez flous. En effet, seuls 20% d’entre eux ont déjà entendu parler de la Directive européenne* qui obligera les grandes entreprises à publier un rapport annuel sur leur durabilité sur la base de critères environnementaux, sociaux, et de gouvernance (ESG). Parmi les entreprises ayant connaissance de la directive, sur 10 entreprises, une y est soumise, 6 ne sont pas concernées et près de 3 ne sont pas certaines de leur statut.
Votre entreprise est-elle prête à investir dans des politiques RSE ?
Le baromètre réalisé conjointement par UCM et CBC indique également que 7 entreprises sur 10 implémenteraient des mesures de durabilité même si elles n’étaient pas légalement obligatoires. Ce constat positif indique qu’une majorité de dirigeants d’entreprises peuvent trouver leur intérêt dans ce type de démarches. Pour les y aider, plusieurs solutions sont souhaitées par ces derniers : des aides financières, un site internet de référence ainsi qu’un guichet unique permettant de répondre à l’ensemble des questions sur la matière.
UCM et CBC Banque s’inscrivent comme des acteurs majeurs de la stratégie RSE. En associant leur expertise, les deux groupes ont développé une vision affinée de la transition durable. Et, surtout, les clés pour la réussir.