Êtes-vous prêt avec un plan B pour faire face à la crise ?

Avez-vous une cartographie précise des risques que courent votre société ? Pour chacun des risques, disposez-vous d’un plan d’actions pour en atténuer l’impact négatif ?​

La gestion de crise ne peut se passer d’un plan de contingence qui visent à anticiper la survenance de ces risques en y donnant une réponse la plus adéquate possible afin de maintenir les activités essentielles, et ce, même si cela doit se faire en mode dégradé jusqu’à une normalisation.

La notion de risque est très large. Il peut s’agir de choses très variées allant de la pandémie à une grève en passant par un produit défectueux.

L’élaboration d’un tel plan démarre par l’évaluation des risques en démarrant du processus business dans son ensemble, en identifiant les aspects critiques et en analysant les risques y attachés.

Chacun des risques doit être analysé en termes d’impact business et probabilité de survenance afin de pouvoir les prioriser de manière pertinente et ne pas se perdre en chemin.

Le plan de contingence se gère comme un projet. Il est important d’en déterminer l’événement déclencheur, de définir les objectifs, les actions, les ressources, les responsabilités, les dates butoirs etc… Il doit être discuté avec les experts internes et parfois avec des experts externes qui ont l’expérience nécessaire. Une fois l’ébauche du plan prête, il sera temps de vérifier qu’il n’y ait pas de maillons faibles et, dans l’affirmative, les renforcer.

Le plan doit être clair, précis et communiqué à toutes les parties prenantes. Il ne s’agit pas d’un exercice que l’on fait une fois pour se donner bonne conscience. C’est un véritable outil stratégique qui doit être disponibles sur le champ et mis à jour régulièrement en fonction de l’évolution des affaires et du retour d’expérience.

Tout cela prend du temps, je vous l’accorde mais il faut le voir comme un investissement à long terme qui est très favorable quant au rapport coûts/bénéfices.

Comme le dit ce vieil adage : mieux vaut prévenir que guérir.