Vous allez vous demander si je ne suis pas tombée sur la tête ? C'était pourtant le sujet de mon intervention à l'ADIC à la Librairie UOPC.
Revenons tout d'abord à la comptabilité classique.
C'est tenir ses comptes (entrées, sorties, valeurs... etc) selon les lois pour connaître la situation financière de l'entreprise.
La comptabilité écologique serait :
c'est tenir ses comptes entre l’entreprise et la nature, un « capital naturel » qui est difficile à valoriser, mais on peut acter en charge le coût d’entretien des ressources naturelles utilisées, par exemple. Avec des choix d’évaluation (soutenabilité forte ou faible).
Exemple : Une entreprise pourrait se fixer…
Si vous souhaitez avoir une comptabilité écologique et classique, cela implique :
un risque d’annoncer des mauvais résultats (pertes) tout en payant des impôts (sur des bénéfices).
Le problème de la comptabilité écologique, c'est que les dettes "écologiques" ne sont pas reconnues légalement au niveau fiscal. Bien sûr, une entreprise peut être condamnée pénalement pour avoir empoisonné une rivière par exemple.
Les normes IFRS n'ont pas d'incidences fiscales. Pas d'incidences sur les résultats de l'entreprises.
Conséquence : peu d’entreprises font ce choix.
Pensez-vous que cela devrait être obligatoire ? Compte tenu de toutes les obligations qui pèsent déjà sur les entreprises !