Les droits humains, aussi l’affaire de nos cabinets et de notre responsabilité professionnelle
Temps de lecture: 2 min | 11 déc. 2025 à 06:00
Guy KAHN
Président @ Experts-comptables sans frontières | Administrateur @ Forum For the Future
Allez donc, encore une journée internationale de plus, et aujourd’hui, c’est celle des droits humains prônée par l’ONU et l’UNESCO
Il est vrai que ces dernières semaines, j’ai consacré pas mal de mes chroniques à ces journées mondiales. On pourrait presque croire à un marathon du calendrier.
Mais au fond, n’est-ce pas là, précisément, la vocation d’ «Experts-comptables sans Frontières »?
Et là, je vous entends déjà… “Très bien, c’est noble, c’est beau, mais concrètement, moi, dans mon cabinet, entre la mise en place de la facture électronique chez un client et une réponse au SPF Finances, en quoi suis-je concerné par les droits humains ?”
Excellente question. Et elle mérite une réponse simple, sincère, incarnée.
Les droits humains, ce ne sont pas seulement de grands textes affichés dans les couloirs de l’ONU. Ce sont des visages. Des voix. Des fragilités. Ce sont aussi des décisions que nous prenons, chaque jour, parfois sans même nous en rendre compte. Quand nous accueillons un client en difficulté sans le juger. Quand nous expliquons patiemment plutôt que d’asséner. Quand nous refusons une mission douteuse, même si elle est rentable. Quand nous aidons un jeune entrepreneur, une association, à tenir debout.
Dans nos cabinets, les droits humains ne portent pas de pancarte. Ils s’expriment dans nos gestes les plus discrets. Dans l’équité d’un regard. Dans la dignité d’un conseil. Dans le courage tranquille de dire non. Dans la fidélité à nos valeurs, quand la facilité nous fait de l’œil.
En cette Journée mondiale des droits humains, je n’ai pas envie de faire de la morale. J’ai juste envie de vous dire merci.Mercipour chaque acte discret de solidarité. Merci pour chaque client relevé. Merci pour chaque injustice refusée, même en silence.
Et si, demain, chacun de nous posait un geste de plus, un petit geste, mais du bon côté de l’humanité, alors, sans tambour ni trompette, nous ferions avancer un peu le monde.
À hauteur de femme et d’homme engagé.e À hauteur de cœur.
Guy K
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Clientcabinetdroits humainsCOURAGE TRANQUILLEDIGNITE D'UN CONSEIL