Moins de 4 Belges sur 10 s'en préoccupent encore, une fois leurs assurances contractées !

L’Observatoire CBC consacré aux Belges et à leurs assurances révèle que plus de 9 Belges sur 10 sont assurés et qu’ils ont d’ailleurs le sentiment d’être suffisamment, voire très bien assurés. Par contre, si 7 Belges sur 10 savent quels types d’assurances les couvrent, moins de 4 sur 10 disent se soucier de leurs assurances, d’ailleurs, moins de 5 Belges sur 10 ont déjà fait un état des lieux de leurs assurances ou pensent à revoir régulièrement leurs assurances et contrats

Quels bilans ?

Voici les résultats de l'Observatoire de CBC Banque & Assurance sur « Les Belges et leurs assurances ».

  • La digitalisation du secteur des assurances correspond largement aux attentes des Belges pour 8 Belges sur 10. Pour 6 Belges sur 10, elle doit s’accompagner d’un contact humain. D’ailleurs, pour souscrire à leur dernière assurance, 8 Belges sur 10 se sont rendus en agence ou ont appelé leur assureur.
  • L’Observatoire CBC révèle enfin que le lien entre le secteur des assurances et la notion de durabilité n’est pas évident malgré le contexte actuel où cette dernière devient une priorité pour de nombreux secteurs. En effet, moins d’un Belge sur deux pense qu’il est possible d’investir de manière durable via des produits d’assurances. Et seuls quatre Belges sur dix considèrent que le secteur des assurances doit jouer un rôle en matière de durabilité de notre société.
  • Consciente des enjeux actuels, CBC Assurances propose à ses clients de nombreux produits d’investissements durables ainsi que des initiatives plus originales comme des accords avec des garagistes pour réparer les dégâts causés aux véhicules des clients plutôt que de remplacer par des pièces neuves. CBC propose également aux clients de faciliter la gestion de leurs assurances via le digital.

Peu de Belges font un état des lieux régulier de leurs assurances

Premier constat de l’Observatoire CBC consacré aux Belges et à leurs assurances, plus de 9 Belges sur 10 sont assurés (94%). Et ils sont presque autant (85%) à se sentir suffisamment, voire très bien assurés. Et ce qui rassure les Belges en matière d’assurances, c’est avant tout, pour plus de 4 Belges sur 10 (44%), une expérience positive suivie par la confiance qu’ils portent à leur agent ou courtier d’assurance (29%).

Par contre, si 7 Belges sur 10 connaissent leur couverture assurances, ils sont moins de 4 sur 10 à s’en soucier (37%). D’ailleurs, moins de la moitié des Belges (46%) ont déjà fait un état des lieux de toutes les assurances dont ils disposent. Et plus de la moitié de la population (56%) ne pense pas à revoir régulièrement ses assurances et contrats. ​

Pour Patrick Dallemagne, Directeur de CBC Assurances, « Les Belges se sentent majoritairement bien assurés, ce qui signifie qu’ils ne prennent pas ce sujet à la légère lorsqu’ils déterminent leur couverture. Par contre, une fois qu’ils sont assurés, ils ne s’en préoccupent que lorsqu’un incident survient, ce qui est compréhensible, mais la prudence doit rester de mise. Nous l’avons vu lors des inondations de 2021 et des intempéries de 2022, avec une hausse importante des déclarations de sinistres. Même si cette matière semble ennuyer les Belges, cela demande plus que jamais de la vigilance. Il n’est bien sûr pas nécessaire de revoir ses assurances chaque année, mais une fréquence régulière est à recommander. »

Quant aux produits d’assurances, l’assurance habitation (85%) et l’assurance hospitalisation (75%) sont prioritaires pour la majorité des Belges, loin devant l’assurance-vie (15%) notamment.

Pour Pierre Devolder, Professeur à l’Institut de Statistique, Biostatistique et Sciences Actuarielles de l’UCLouvain, « Au niveau des produits qui sont le plus plébiscités par la population, il faut souligner ce score bien trop faible pour les assurances vie / pension, notamment par rapport à d’autres pays ; ceci constitue certainement un challenge important à relever pour le futur. En effet, l’amélioration de notre longévité, dans un contexte de difficultés de nos finances publiques, nécessitera plus que jamais pour tous la constitution d’une bonne épargne retraite long terme et dans ce domaine l’assurance vie joue un rôle de premier plan par rapport à d’autres produits financiers. »

Et à la question de la fréquence à laquelle les Belges ont recours à leurs assurances, 2 Belges sur 10 ont déclaré un incident sur les 12 derniers mois, contre 3 sur 10 l’année d’avant. Ces 12 derniers mois, la Belgique a en effet connu une diminution des événements climatiques en Belgique. ​

Les Belges sont en transition vers la digitalisation de leurs assurances

Comme de nombreux secteurs, celui des assurances tend à se digitaliser et cela semble répondre aux attentes des Belges pour près de 8 sur 10 d’entre eux (77%) mais pas de manière exclusive puisque parmi eux, 6 sur 10 déclarent que la digitalisation de leurs assurances correspond à leurs attentes mais un contact humain est encore souhaité. Quant aux jeunes de 18 à 34 ans, ils sont plus de 1 sur 4 (27%) à estimer que le contact humain n’est pas nécessaire contre 1 sur 5 (18%) en moyenne sur la population belge.

« Contrairement à certaines idées reçues, cette enquête suggère une relation plutôt apaisée et satisfaite du Belge vis-à-vis de ses assurances. La digitalisation n’effraie plus trop le client, même si clairement, il privilégie le contact humain. » souligne Pierre Devolder. ​

6 Belges sur 10 se disent tout de même confiants quant au fait de contracter une assurance ou de déclarer un sinistre digitalement. Quant aux possibilités qu’offre le digital, 1 Belge sur 2 sait qu’il est possible de souscrire une assurance en ligne (53%) ou de déclarer un sinistre digitalement (51%). Mais ils ne sont qu’1 sur 4 à l'avoir déjà fait.

Et à la question de savoir via quel canal les Belges ont souscrit leur dernière assurance, 51% se sont rendus dans leur bureau d’assurances, 30% l’ont souscrite par téléphone et 19% digitalement.

« Les Belges attendent clairement la facilité et la rapidité qu’offre la digitalisation y compris en matière d’assurances. Mais bien évidemment, tout se joue sur la confiance et sur l’expérience positive. En cas d’incident, que ce soit en Belgique ou à l’étranger, le fait de pouvoir retrouver ses documents d’assurances en quelques clics sur son app Mobile est un grand gain de temps, d’énergie et de stress. Car il est évident que si plus de la moitié des Belges conservent encore leurs assurances sous format papier, il semble peu probable qu’ils les aient toujours sur eux. Le secteur assurances se digitalise donc progressivement. Nous sommes clairement dans une période de transition. » confie Patrick Dallemagne.

Le lien entre assurances et durabilité ne saute pas aux yeux des Belges

L’Observatoire CBC s’est également intéressé à la vision que les Belges ont du secteur des assurances en termes de durabilité. Et ce lien ne semble pas évident puisque seul 1 Belge sur 3 (37%) considère que le secteur des assurances doit jouer un rôle en matière de durabilité de notre société et 4 Belges sur 10 ne savent pas si cela doit être le cas. Par contre, un jeune de 18 à 34 ans sur 3 estime que le secteur ne doit pas jouer un rôle, contre 1 Belge sur 5 en moyenne (22%). Et dans la même logique, moins d’1 Belge sur 3 (29%) pense qu’il est possible d’investir de manière durable via des produits d’assurances et, à nouveau, 1 sur 2 ne sait pas si c’est le cas (48%). Par ailleurs, 1 Belge sur 6 serait intéressé par des produits d’assurance durables, face aux défis climatique et énergétique actuels.

« Le secteur des assurances ne reste plus indifférent aux enjeux climatiques et a son rôle à jouer. Il est compréhensible que le lien entre assurances et durabilité soit quelque peu étriqué aux yeux de la population. Or, sachant que le secteur des assurances est un secteur économiquement important, chaque initiative a de fortes répercussions positives pour la planète. » conclut Patrick Dallemagne.

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