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Nouveau régime belge pour impatriés: l’atout discret de l’Europe ?

Un régime fiscal relancé et désormais compétitif

La Belgique s’apprête à rénover en profondeur son régime des impatriés, applicable aux rémunérations versées à partir du 1er janvier 2025.

Ce dispositif modernisé se positionne désormais au niveau des régimes luxembourgeois, néerlandais et français, tout en bénéficiant d’un environnement de vie attractif : Bruxelles comme capitale européenne, un réseau scolaire international de qualité, une excellente connectivité et un cadre culturel dense.

Autant d’arguments qui font de la Belgique une destination fiscale et professionnelle de premier plan pour les talents internationaux.


Les nouvelles caractéristiques du régime belge (à partir de 2025)

  • 35 % de rémunération exonérée d’impôt, sans plafond, sous forme d’indemnité forfaitaire d’impatriation.
  • Seuil de salaire abaissé à 70.000 euros, ce qui élargit l’accès au régime.
  • Durée de 10 ans, dans la lignée des dispositifs concurrents.

Ce régime vise à simplifier et rendre plus attractif le traitement fiscal des cadres et spécialistes étrangers appelés à travailler en Belgique.


Comparaison européenne : la Belgique retrouve sa place

Luxembourg

Régime très avantageux mais plafonné :

  • Exonération de 50 % des revenus jusqu’à 400.000 euros bruts ;
  • Durée maximale de 9 ans à partir de 2025 ;
  • Ciblé sur les hauts revenus et soumis à des conditions précises.

Pays-Bas

Toujours compétitif mais plus restrictif :

  • Ruling 30 % désormais progressif (30 % / 20 % / 10 % sur 5 ans) ;
  • Plafond salarial indexé sur la norme WNT (secteur public) ;
  • Forte simplification administrative, mais réduction progressive de l’avantage net.

France

Régime de longue durée, mais plus ciblé :

  • Exonération partielle sur la prime d’impatriation et certains revenus passifs d’origine étrangère ;
  • Durée maximale de 8 ans ;
  • Très favorable dans les configurations où une partie du revenu provient de l’étranger.
  • Mobilité et recrutement : un signal fort pour les entreprises


La Belgique revient dans la course.

Le taux de 35 % sans plafond et le seuil d’entrée abaissé à 70.000 euros améliorent considérablement le revenu net disponible pour les profils qualifiés, tout en restant simple à appliquer.

Ce dispositif devient particulièrement pertinent pour :

  • les sièges régionaux et fonctions de direction ;
  • les profils experts et talents difficiles à recruter ;
  • les entreprises multinationales cherchant à équilibrer compétitivité et attractivité.
  • Conclusion : un nouveau positionnement stratégique

En combinant stabilité, accessibilité et attractivité, la Belgique se dote d’un régime fiscal capable de rivaliser avec les grandes places européennes.

Pour les groupes internationaux, le message est clair :

il est temps de réévaluer la Belgique comme lieu d’affectation stratégique des talents internationaux.

Un « sleeper hit » européen, prêt à réveiller l’intérêt des recruteurs globaux.

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