“Le Bon Combat est celui qui est engagé au nom de nos rêves.” (Paulo Coelho). Non au Sound of Silence.

Ci-joint (dans le Trends de cette semaine), un plaidoyer pour la restauration de la confiance entre l’administration fiscale et les citoyens, pour un retour à des lois équitables, pour une simplification de la fiscalité, et pour moins de charges administratives ainsi que de formulaires inutiles que les professionnels se doivent de remplir aujourd’hui, ce qui accentue leur responsabilité.

Je remercie vivement Pierre-Henri Thomas pour son admirable éditorial dans Trends cette semaine (Une forte personnalité aux Finances, SVP !). Il a su trouver les mots justes et relayer avec clarté, dans l’interview, ce que je pense intensément. La Une de Trends inclut également divers articles intéressants sur une autre réforme fiscale possible et des réflexions sur les plus-values sur actions.

Rien de neuf sous le soleil, me direz-vous, mais puisque rien ne change, ne faut-il pas sans cesse clamer haut et fort ce qui doit être dit, à travers les médias et les réseaux sociaux, par des articles ? Ce combat, tout comme celui de l’association (www.adfpc.be), je le mène depuis des années, avec quelques consœurs et confrères, et je continuerai à le mener aussi longtemps que j’en aurai la force et l’énergie.

Je m’étonnerai toujours de l’assourdissant silence de ceux qui devraient aussi se mobiliser et ne disent rien. Le silence, comme un cancer, se propage.

En outre, il ne s’agit pas uniquement de fiscalité dans cette affaire. Il s’agit de justice humaine, d’un équilibre à retrouver entre des parties qui ne jouent plus à armes égales, du sort de dirigeants et de leurs PME, qui vivent parfois un cauchemar fiscal pour des vétilles. Certains agents du fisc (pas tous, heureusement) bafouent les principes de droit, le respect est perdu, des vies sont abîmées, des santés ébranlées. La bonne foi n’est plus reconnue, mais le soupçon est omniprésent. Pourquoi donc ? Qui peut bénéficier de ce schéma mental absurde ?

Il est évident qu’il faut combattre la fraude fiscale et les abus (je déteste les fraudeurs invétérés), mais il faut cesser de harceler des femmes et des hommes qui se “donnent corps et âme” à leur travail. Je le vois et le ressens chez mes clients, consœurs et confrères. Alors, on se révolte, on se défend, on argumente, on écrit, on agit.

Je pense également qu’il existe deux formes de taxation en Belgique. D’abord, le poids de l’impôt dans un pays qui demeure l’un des plus taxés au monde. Ensuite, cette taxation indirecte sous forme de démarches inutiles et stressantes, d’obligations administratives et de tracasseries fiscales, qui engendre un coût considérable.

N’oublions pas cette autre fiscalité qu’il faut également éradiquer !

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